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Bio. Les surfaces et conversions continuent de progresser

La bonne nouvelle du jour
L’Agence Bio qualifie l’année 2016 d’« historique » pour l’agriculture biologique. La consommation de produits biologiques est en hausse de 20 %. Les Français ont dépensé l’année dernière 7 milliards d’euros. Dans le même temps, le nombre d’agriculteurs certifiés bio est en augmentation de 12 % pour atteindre 32 326 en ce début d’année.

Surfaces engagées : une croissance de 16 %
Les cultures certifiées bio atteignaient un peu plus de 1 million d’hectares fin 2016, en augmentation de 5% par rapport à l’année précédente, tandis que, plus globalement, les surfaces engagées en agriculture biologique, comprenant les fermes en transition, étaient en hausse de 16%, à 1,54 million d’hectares.
« Cette croissance, de l’ordre de 16% en un an, est le résultat des nombreux engagements dans l’année qui portent les surfaces en conversion au-delà de 470.000 ha », souligne l’Agence bio.

Mais en dépit de cette augmentation, ces surfaces représentent seulement 5,7% de la surface agricole utile française. Au total, 32.326 fermes bio composent le paysage français en 2016, soit 7,3% des fermes françaises, ce qui place l’Hexagone en troisième position au sein de l’Union européenne.

Bio : 69 % des Français en consomment au moins une fois par mois
C’est un fait, les mentalités évoluent. L’étude qui a été menée du 15 au 25 novembre 2016 sur 1002 Français(es) révèle une hausse de la consommation d’aliments dits écologiques. Ainsi, 9 Français sur 10 ont consommé du bio en 2016. Mieux encore, 69% des sondé(e)s avouent en consommer au moins une fois par mois. Et parmi eux, 65 % achète d’avantage de produits de saison et 61% privilégie les produits frais. Preuve que la conscience du « manger mieux » et du « mieux consommer » entrent dans les mœurs.Les citoyens sont davantage tourné vers les enjeux écologiques tels que le zéro déchet ou la préservation de la planète, en alliant un mode de vie plus sain.

Toujours plus de bio sur les étals
Les habitudes de consommation changent et le marché, lui aussi, innove. Vu que la demande est toujours plus forte, de nombreux magasins spécialisés dans le bio ont vu le jour surfant sur cette nouvelle vague. Parmi les sondés, 83 % estime avoir confiance dans le bio. Résultat : les ventes de produits issus de l’agriculture biologique ont bondi d’environ 20 % entre 2015 et 2016. Les gains ont alors dépassés la barre des 7 milliards d’euros en 2016 – contre 5,76 milliards fin 2015.

Toujours plus d’agriculteurs bio dans l’Hexagone
La demande étant toujours plus forte, des emplois ne cessent de se créer. À la fin de l’année 2016, l’Agence bio compte 32 326 exploitants agricoles bio avec plus d’1,5 million d’hectares engagés en bio – ça en fait des salades sans OGM ni pesticides. Et les Français sont 8 2% à estimer que le développement de cette agriculture est important.

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Euro-Toques continue le combat pour la qualité du produit et la biodiversité

Deauville (14) Le lobby pour la défense du produit, fondé il y a 31 ans par Paul Bocuse, poursuit sa lutte en adoptant lors de son congrès à Deauville une « motion à voter contre l’invasion de l’agrochimie dans nos assiettes » qu’il va soutenir jusqu’à Bruxelles.

Gastronomie. Réunis à Deauville ce lundi pour leur congrès annuel, les Euro-toques France veulent sauvegarder la qualité des produits qu’ils cuisinent.
Maître cuisinier de France, membre fondateur du Club de la table française et président honoraire de l’association Euro-Toques France, fondée avec son ami Paul Bocuse il y a trente ans, Bernard Fournier présidait ce congrès annuel.

Que représente Euro-Toques aujourd’hui ?

« C’est un regroupement de 3 000 chefs dans 14 pays dont l’objectif principal est de défendre le goût vrai, l’authenticité et la qualité des produits. »

Quel était votre ordre du jour ?

« Cette année, nous sommes inquiets d’un regroupement, celui de Bayer et Monsanto. Ce sont deux semenciers importants qui veulent avoir la mainmise sur les semences pour que le paysan ne soit plus en mesure de faire ses propres semences, ses propres variétés. Il y a le risque que la biodiversité n’existera plus et que l’authenticité et le moyen économique seront remis en cause par ces semenciers qui sont aussi des gros producteurs d’herbicides et de pesticides. Nous nous battons tant pour la santé que pour le goût et c’est ce que nous ferons remonter à nos adhérents et à la commission alimentaire auprès de la Commission européenne où nous sommes présents depuis 25 ans. »

C’est quoi une alimentation saine aujourd’hui ?

« C’est déjà prendre des produits de saison qui sont dans leur plénitude au niveau du goût, mais aussi les moins chers. Il faut se fixer d’acheter le moins loin possible, dans un environnement de 50 à 100 kilomètres pour avoir des produits frais de qualité et protéger la planète. C’est aussi transformer sur place le produit et ne pas avoir une alimentation – ce qui se fait de plus en plus aujourd’hui – qui vient des groupements de l’agroalimentaire avec des rehausseurs de goûts, des adjuvants, des édulcorants qui sont en grande partie chimiques… »

C’est pour cela que vous avez invité un nutritionniste et le professeur David Khawat chef du service d’oncologie à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière ?

« Oui. Ce grand cancérologue est venu nous expliquer la recrudescence des cancers qui sont de plus en plus dus à l’alimentation, à la mauvaise alimentation. Il faut aussi développer dans les écoles une véritable alimentation saine qui évitera de développer cette obésité infantile qui est passée de 8 % il y a 15 ans à 16 % en Europe aujourd’hui. Trop de sucre, trop de sel, trop de snacking ! Manger c’est être assis et mâcher, c’est manger bon, c’est manger plaisir. Nous avons ainsi été des pionniers pour avoir imposé à Bruxelles des appellations d’origine protégées et que l’on n’ait pas d’un pays à l’autre d’appellations différentes pour un faux produit… Nous avons aussi gagné une bataille du fromage au lait cru et cela intéresse la Normandie ! Et j’ai eu plus d’aide à la Commission européenne avec l’Espagne, l’Italie, voire la Hollande qu’avec la France… Parce qu’il y a des groupes alimentaires ici que cela n’intéresse pas que l’on fasse un fromage en choisissant la race de bovins et comment elle est alimentée ! Avec un lait naturel qui ne soit pas pasteurisé pour garder un goût authentique. Nous avons un patrimoine culinaire français et européen nous ne voulons pas nous le faire manger ! »

Un plat sain et de saison à préparer, vous feriez quoi aujourd’hui chef ?

« Ici, en Normandie, il y a un poisson bleu qui est très riche en oméga 3 et bon pour la santé : le maquereau. On enlève les arêtes, sa petite peau bleue qui peut être parfois difficile à digérer et on le snacke d’un côté. On le sert sur des pommes tièdes et des petits oignons rouges, voilà un plat tout simple ! »

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Echalotes traditionnelles et ail rose de Lautrec

Deux colis viennent d’arriver contenant de l’ail rose de Lautrec et de l’échalote traditionnelle de Bretagne.

L’ail est les échalotes leur destin est tout tracé. Il vont aller sur notre terrain pour être semés

A la récolte on verra s’il donneront un bon résultat.