Auteur/autrice : labanquedegraines
Calendrier des semis et des récoltes au potager
Quelques précisions :
La Pomme de terre
Les tubercules sont plantés dès la fin des risques de gel. (On peut aussi semer les graines de pommes de terre)
Les tomates
Les tomates sont semées au chaud puis repiquées en place.
Pour étaler les récoltes vous pouvez semer et repiquer des variétés précoces, de mi-saison et tardives.
Les tomates précoces
Les tomates de mi-saison et tardives
Fin septembre, il est possible de faire murir les tomates cultivées en serre pour prolonger les récoltes jusqu’en octobre.
Des bancs d’école fabriqués avec des déchets de la graine de wassaï
Au Brésil, en Amapa, les graines de wassaï n’en finissent pas d’être recyclées. Un laboratoire de recherche a mis au point une technique qui permet d’obtenir une sorte de résine à partir du concassage des résidus de wassaï. Elle sert à réaliser des assises de sièges et de bancs pour les écoliers.
Il fallait y penser, utiliser les graines du palmier wassaï jetées dans la rue dans les villages de l’île de Marajo dans le Para et devenues polluantes à une fonction utilitaire. Le job a été confié à l’unité de technologie de l’université du Parà à Belem.
La technique de transformation a été mise au point par le docteur Carmelita Fatima Amaral Ribeiro et Joseane Gonçalves Rabelo aidées d’un technicien de laboratoire.
En observant l’accumulation des déchets de wassaï dans les rues de Marajoara qui entraînaient une pollution olfactive et visuelle, les deux femmes ont eu l’idée de travailler à leur recyclage.
Les graines du palmier ont été broyées, lavées, séchées sur un cycle de 30 jours puis pressées et façonnées avec de la colle blanche. Le processus a produit un conglomérat correspondant à l’épaisseur d’une assisise suffisamment confortable et solide pour être utilisée au quotidien.
Finalement le matériau a permis de fabriquer des tables, des chaises, des bibliothèques et même des cadres de portes pouvant remplacer le mobilier scolaire vieux ou brisé dans les villages très pauvre de l’île de Marajo qui n’avaient pas le moyens de renouveler le mobilier de leurs écoles.
Une utilisation qui pourrait être généralisée ailleurs au Brésil et en Amazonie ou la graine du wassaï est cultivée et consommée.
Un champ de pommes de terre datant de 3800 ans découvert au Canada
Des restes de pomme de terre découverts sur la côte pacifique du Canada sont la «première preuve» que les populations autochtones d’Amérique du Nord cultivaient déjà des potagers il y a presque quatre millénaires.
Le champ de tubercules, découvert sur les terres ancestrales de la tribu Katzie, devenues aujourd’hui la Colombie-Britannique, est la «première preuve» de jardinage par les tribus de chasseurs-cueilleurs de la région pendant cette période, selon une étude publiée dans l’édition de décembre du journal Science Advances.
Les auteurs de cette étude, menée par Tanja Hoffmann et des archéologues de l’Université Simon Fraser, ont conclu que les populations autochtones de la région du nord-ouest Pacifique avaient aménagé des zones marécageuses pour augmenter la production de ces plantes alimentaires sauvages.
La tribu locale a vraisemblablement installé des pierres pour délimiter la culture et favoriser la pousse des wapatos, l’équivalent des pommes de terre d’aujourd’hui. Les chercheurs ont également découvert 150 fragments d’outils durcis par le feu sur le site d’excavation, qu’ils pensent être le bout de bâtons servant à travailler la terre.
L’équivalent antique de la pomme de terre, qui poussait entre octobre et février, était pour les tribus autochtones une importante source de féculents pendant les mois d’hiver. Les fouilles ont mis au jour 3768 wapatos, également appelées «patates indiennes».
«Les restes que nous avons retrouvés étaient brun foncé ou noircis, et bien que seule la surface extérieure ait survécu sur la plupart des spécimens, certains contenaient également de la pulpe à l’intérieur», mentionne l’étude.